29/03/2018
Souvenirs d'Ivan Fandiño: quel plus beau symbole pour relancer Corrida y Campo
Pendant plus de cinq ans, alimenter un blog taurin comme seul rédacteur est à la fois passionnant et épuisant. Depuis un an, Corrida y Campo est en sommeil trop pris par des impératifs professionnels et ma mission de chroniqueur taurin pour Midi Libre.
Après une discussion avec trois aficionados qui partageons la même passion et une vision globalement similaire de la tauromachie et son avenir, nous avons décidé de relancer l'aventure.
Des aficionados qui partageront leur amour pour le toro et la Fiesta et commenteront l'actualité avec des regards différents.
Florent Moreau, chroniqueur taurin pour Semana Grande, doté d'une superbe plume et d'une connaissance aiguisée de l'histoire du toreo.
Pascal Londero, Président de Club taurin à Toulouse et qui est monté au palco à de nombreuses reprises, est un promoteur de la Fiesta en faisant la promotion sur une terre d'aficionados trop longtemps privée de toros.
Et l'inclassable El Néné, dont la page Goraficion séduit les aficionados. Car derrière ses dessins ou ses montages à la Cabu, se cache une profonde aficion. El Néné a cette capacité à faire passer des messages percutants en un visuel. Qui vaut des tonnes de pages d'écriture.
Il nous a semblé que relancer ce blog le jour de l'anniversaire de l'encerrona d'Ivan Fandiño à Madrid était le jour idéal. Pour la beauté de ce geste, pour le combat qu'il a mené pour atteindre les sommets, pour la singularité de ce maestro une fois installé.
Pour lui rendre hommage et ne jamais l'oublier avec un rapide texte de Florent Moreau (qui aura l'occasion de laisser courir sa plume avec plus de profondeurs les prochaines fois) et des photos (malgré les difficultés, quelle sincérité dans les estocades...) pour ce souvenir de cette tarde qui aurait pu changer la tauromachie.
Et qui malheureusement a fait basculer sa carrière.
Stéphan GUIN
Madrid.
Dimanche 29 mars 2015.
Je n'y étais pas, mais pendant les longs mois précédant cette corrida, on avait parlé du grandiose geste d'Iván Fandiño qui allait s'aligner seul face à six toros de Partido de Resina, Adolfo Martín, Cebada Gago, Escolar Gil, Victorino Martín et Palha.
Les arènes les plus importantes au Monde avaient affiché le "No Hay Billetes".
Je me souviens avoir pensé, peut-être un peu naïvement, comme bien d'autres, que le cours de la tauromachie aurait pu basculer ce jour-là...
mais l'espoir en tout cas était là, intact, immense.
Florent MOREAU
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